Elizabeth Rosemond Taylor, communément appelée Liz Taylor,
est une actrice britannico-américaine,
née le 27 février 1932 à Londres.
En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et ses parents retournent
habiter aux Etats-Unis, où ils emménagent à Los Angeles, à l’endroit
où vivait la famille de sa mère Sara.
C’est là qu’Elizabeth découvre le cinéma
et que sa mère la présente aux studios de Hollywood.
Sara Taylor joue un rôle déterminant pour le début de la carrière de sa fille.
Tout en complétant l’instruction d’Elizabeth, elle lui fait suivre des leçons
de chant, de danse et d’équitation. Elle fréquente avec sa famille
tous les lieux où les personnalités des milieux cinématographiques s’affichent.
Elle attire ainsi l’attention d’un dirigeant de Universal Pictures,
J. Cheever Cowdin qui offre un contrat de six mois à Elizabeth.
Elle obtient son premier rôle en 1941 dans le film
"There’s One Born Every Minute" (Harold Young)
mais les studios Universal ne sont pas convaincus par
cet enfant "au regard d’adulte" et ne renouvellent pas son contrat.
Sa mère, déterminée, repart à l’assaut des maisons de production et
obtient un casting pour un film de la MGM. Grâce aux conseils de sa mère
et à son accent anglais impeccable, Elizabeth obtient le petit rôle
de Priscilla dans "Fidèle Lassie"(Lassie Come Home, Fred M. Wilcox, 1943).
Elle obtient son premier grand rôle avec "Le Grand national"
(National velvet, Clarence Brown, 1944) aux côtés de Mickey Rooney.
Le film étant un succès (plus de 4.000.000 dollars de recettes),
elle est engagée pour un contrat longue-durée avec la MGM.
Le grand national
Dès lors elle ne cesse d’enchaîner les tournages. Elle retrouve
la mascotte de la MGM, la chienne Lassie, dans "Le courage de Lassie"
(Courage of Lassie ou Blue Sierra, Fred M. Wilcox, 1946)
pour le premier rôle
et devient l’une des "Quatre filles du docteur March"
(Little women, Mervyn LeRoy, 1949).
Cependant la beauté de la jeune fille s’épanouit précocement
et elle passe rapidement à des rôles adultes.
La jeune femme, dont les yeux à la forme amandée ont la particularité
d’être bleu violets aux reflets dorés avec une anomalie génétique
(double rangée de cils ourlant ses paupières lui fournissant un regard soutenu
comme si elle était maquillée naturellement avec du mascara), est
désormais mûre pour les premiers rôles. À seize ans, elle est l’épouse de
Robert Taylor dans le suspense "Guet-apens"
(Conspirator, Victor Saville, 1949)
puis elle joue les jeunes mariées dans deux productions de Vincente Minnelli
"Le père de la mariée" (Father of the Bride,1950)
Le père de la mariée
et sa suite "Allons donc, papa!" (Father's little dividend, 1951),
deux comédies, satire de la classe moyenne américaine,
C’est au cours de la première de "L'héritière" qu’elle rencontre
un autre acteur avec qui elle a une relation amicale privilégiée,
Montgomery Clift. Elle tourne avec lui en 1951 "Une place au soleil"
(A place in the sun), un classique de George Stevens,
pour la Paramount Pictures.
Séquestrée et menacée de viol par George Sanders, éclipsant
le couple vedette formé par Robert Taylor et Joan Fontaine,
elle est la véritable héroïne d’"Ivanhoé"
(Ivanhoe ou Sir Walter Scott's Invanhoe, 1952),
film d’aventures médiévales réalisé par Richard Thorpe et
tourné aux studios de Boreham Wood en Angleterre.
Elle participe ensuite à deux super productions. Pour commencer
"Géant" (Giant, 1956), autre classique de George Stevens
mais plus controversé, vaste fresque d’une famille au Texas avec
pour partenaires James Dean et Rock Hudson, dont elle deviendra
également très proche. La production coûte un peu plus de
cinq millions de dollars et est un des plus grands succès de la Warner.
L’autre budget impressionnant de 6 millions de dollars fut pour
"L'arbre de vie" (Raintree County, Edward Dmytryk, 1957),
grande fresque avec pour toile de fond la guerre de Sécession.
La MGM veut en faire un second "Autant en emporte le vent", sans y parvenir
malgré les moyens et les scénaristes qui s’attellent au scénario pendant six ans.
Le tournage est interrompu pendant deux mois à la suite d’un terrible
accident de voiture survenu à son ami Montgomery Clift
après une réception qu’elle a donnée.
le tournage de "La chatte sur un toit brûlant"
(Cat on a hot tin roof, Richard Brooks, 1958)
et le suivant "Soudain l'été dernier"(Suddenly, last summer, 1959)
de Joseph L. Mankiewicz sont tirés de pièces à succès du dramaturge
Tennessee Williams. Elle y exprime une sensualité animale rarement
aussi bien exploitée, notamment dans le film de Mankiewicz,
aux côtés de Montgomery Clift et de Katharine Hepburn.
Les deux films remportent un énorme succès au box-office et obtiennent
en tout neuf nominations aux Oscars dont, dans les deux cas,
celui de meilleure interprète féminine pour Elizabeth Taylor.
En 1963, elle devient l’actrice la mieux payée du cinéma, ayant obtenu
un cachet d’un million de dollars et 10% des bénéfices pour jouer
le "rôle-titre" dans "Cléopâtre" (Cleopatra) pour la 20th Century Fox,
sous la direction de Rouben Mamoulian puis de Joseph L. Mankiewicz.
Liz Taylor avec ce film atteint son apogée.
Cléopâtre
Sa passion pour Burton se reflète àl’écran, sur ses huit films suivants,
sept se tournent avec lui. Il triomphe avec "Qui a peur de Virginia Woolf ?"
(Who's afraid of Virginia Woolf ?, 1966) du jeune Mike Nichols, pour lequel
Taylor prend quinze kilos et se vieillit de vingt ans.
Le rôle de Martha dans ce film est souvent considéré
comme le meilleur qu’elle interpréta.
Elle remporte son deuxième Oscar tandis que
Burton est snobé par la profession.
Ils produisent eux-mêmes leur film suivant, dont un million de dollars
qu’ils payent par leur propres moyens, "La mégère apprivoisée"
(The taming of the shrew, 1967), comédie de Shakespeare
adaptée par Franco Zeffirelli. Le film est un succès et
rapporte 8.000.000 dollars.
L’actrice apparaît également en "Hélène de Troie"
dans un film co-réalisé par son mari.
Elle enchaîne avec "Reflets dans un oeil d'or"
(Reflections in a golden eye, 1967) de
John Huston avec Marlon Brando
et deux films de Joseph Losey,"Boom" (Boom!, 1968)
et "Cérémonies ecrète"(Secret ceremony, 1968) avec Robert Mitchum
et Mia Farrow. Les trois films sont aujourd’hui des classiques mais
cette fois le public ne suit pas.
Son rôle dans "Les noces de cendre" (Ash wednesday, Larry Peerce, 1973)
(pour lequel elle est nommée au Golden Globe de la meilleur eactrice)
est jugé publiquement vulgaire et sans intérêt par Burton.
La critique trouve ses films "sans intérêt".
Aux côtés de Richard Burton, elle est encore l’héroïne au cinéma de
"Hammersmith Is Out"(1972) de Peter Ustinov (Ours d’argent à Berlin)
et de"Under milk wood" (Andrew Sinclair, 1972).
Sur grand écran surtout, la star collectionne les échecs publics et
critiques car ni "Las Vegas, un couple" (The only game in town, 1970)
de Stevens ni
Las Vegas, un couple
"Une belle tigresse" (Zee and Co., Brian G. Hutton, 1972)
(David de la meilleure actrice étrangère, après Ali McGraw et
avant Liza Minnelli), face à Warren Beatty et Michael Caine,
ne suscitent l’enthousiasme, malgré des critiques
aujourd’hui plus tendres.
Puis Taylor interprète une femme perturbée dans "Identikit"
(The driver's seat ou Psychotic , 1974) de Giuseppe Griffi où
elle croise Andy Warhol.
D’ailleurs la tonalité de ces films tardifs est souvent sombre,
glauque même, exception faite pour la comédie musicale
"A Little Night Music" (Harold Prince, 1977), autre argument négatif
de la critique, qui se déchaîne aussi sur la voix de Taylor,
jugée criarde ou grêle si elle chante, et regrette la beauté
exquise des années 1950.
En 1976, c’est avec d’autres grands noms du cinéma
(KirkDouglas, Richard Dreyfuss, Anthony Hopkins, Burt Lancaster et
lajeune Linda Blair), qu’elle joue dans "Victoire à Entebbé".
Puis, quatre ans après, elle est dirigée par Guy Hamilton dans
"Le miroir se brisa" (The mirror crack'd, 1980) où elle donne
la réplique à Kim Novak et Rock Hudson.
Dans le coûteux "L'oiseau bleu" (The blue bird, 1976), conte tourné
en Russie par le prestigieux George Cukor (et échec cuisant),
elle incarne l’amour maternel et Ava Gardner le vice…
Les média et surtout les humoristes la caricaturent à outrance
et se moquent cruellement de son embonpoint, critiquent sa
personnalité et ses goûts jugés vulgaires : le "monstre sacré"
évince la comédienne.
Elle décède le 23 mars 2011 à LosAngeles.
Filmographie
"Labelle imprudente"
(Julia Misbehaves, Jack Conway, 1948)
1. Coconuts le 27-03-2011 à 22:40:31 (ton film)
belle carrière
bisous à toi