Actrices
posté le 27/03/11

Elizabeth Taylor (1932-2011)

 

 

   

Elizabeth Rosemond Taylor, communément appelée Liz Taylor,

est une actrice britannico-américaine,

née le 27 février 1932 à Londres.

  

En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et ses parents retournent

habiter aux Etats-Unis, où ils emménagent à Los Angeles, à l’endroit

où vivait la famille de sa mère Sara.

C’est là qu’Elizabeth découvre le cinéma

et que sa mère la présente aux studios de Hollywood.

Sara Taylor joue un rôle déterminant pour le début de la carrière de sa fille.

Tout en complétant l’instruction d’Elizabeth, elle lui fait suivre des leçons

de chant, de danse et d’équitation. Elle fréquente avec sa famille

tous les lieux où les personnalités des milieux cinématographiques s’affichent.

Elle attire ainsi l’attention d’un dirigeant de Universal Pictures,

J. Cheever Cowdin qui offre un contrat de six mois à Elizabeth.

Elle obtient son premier rôle en 1941 dans le film

"There’s One Born Every Minute" (Harold Young)

mais les studios Universal ne sont pas convaincus par

cet enfant "au regard d’adulte" et ne renouvellent pas son contrat.

 

 

  There's one born every minute

 

 

Sa mère, déterminée, repart à l’assaut des maisons de production et

obtient un casting pour un film de la MGM. Grâce aux conseils de sa mère

et à son accent anglais impeccable, Elizabeth obtient le petit rôle

de Priscilla dans "Fidèle Lassie"(Lassie Come Home, Fred M. Wilcox, 1943).

 

 

  Fidèle Lassie

 

 

Elle obtient son premier grand rôle avec "Le Grand national"

(National velvet, Clarence Brown, 1944) aux côtés de Mickey Rooney.

Le film étant un succès (plus de 4.000.000 dollars de recettes),

elle est engagée pour un contrat longue-durée avec la MGM.

 

 

  Le grand national

 

Dès lors elle ne cesse d’enchaîner les tournages. Elle retrouve

la mascotte de la MGM, la chienne Lassie, dans "Le courage de Lassie"

(Courage of Lassie ou Blue Sierra, Fred M. Wilcox, 1946)

pour le premier rôle

 

 

  Le courage de Lassie

 

 

et devient l’une des "Quatre filles du docteur March"

(Little women, Mervyn LeRoy, 1949).

Cependant la beauté de la jeune fille s’épanouit précocement

et elle passe rapidement à des rôles adultes.

 

 

  Les quatre filles du docteur March

 

 

La jeune femme, dont les yeux à la forme amandée ont la particularité

d’être bleu violets aux reflets dorés avec une anomalie génétique

(double rangée de cils ourlant ses paupières lui fournissant un regard soutenu

comme si elle était maquillée naturellement avec du mascara), est

désormais mûre pour les premiers rôles. À seize ans, elle est l’épouse de

Robert Taylor dans le suspense "Guet-apens"

(Conspirator, Victor Saville, 1949)

 

 

  Guet-apens

 

 

puis elle joue les jeunes mariées dans deux productions de Vincente Minnelli

"Le père de la mariée" (Father of the Bride,1950)

 

 

  Le père de la mariée

 

et sa suite "Allons donc, papa!" (Father's little dividend, 1951),

deux comédies, satire de la classe moyenne américaine,

 

 

  Allons donc, papa

 

 

C’est au cours de la première de "L'héritière" qu’elle rencontre

un autre acteur avec qui elle a une relation amicale privilégiée,

Montgomery Clift. Elle tourne avec lui en 1951 "Une place au soleil"

(A place in the sun), un classique de George Stevens,

pour la Paramount Pictures.

 

 

  Une place au soleil

 

 

Séquestrée et menacée de viol par George Sanders, éclipsant

le couple vedette formé par Robert Taylor et Joan Fontaine,

elle est la véritable héroïne d’"Ivanhoé"

(Ivanhoe ou Sir Walter Scott's Invanhoe, 1952),

film d’aventures médiévales réalisé par Richard Thorpe et

tourné aux studios de Boreham Wood  en Angleterre.

 

 

 

 

 

Elle participe ensuite à deux super productions. Pour commencer

"Géant" (Giant, 1956), autre classique de George Stevens

mais plus controversé, vaste fresque d’une famille au Texas avec

pour partenaires James Dean et Rock Hudson, dont elle deviendra

également très proche. La production coûte un peu plus de

cinq millions de dollars et est un des plus grands succès de la Warner.

 

 

  Géant

 

 

L’autre budget impressionnant de 6 millions de dollars fut pour

"L'arbre de vie" (Raintree County, Edward Dmytryk, 1957),

grande fresque avec pour toile de fond la guerre de Sécession.

La MGM veut en faire un second "Autant en emporte le vent", sans y parvenir

malgré les moyens et les scénaristes qui s’attellent au scénario pendant six ans.

Le tournage est interrompu pendant deux mois à la suite d’un terrible

accident de voiture survenu à son ami Montgomery Clift

après une réception qu’elle a donnée.

 

 

  L'arbre de vie

 

 

le tournage de "La chatte sur un toit brûlant"

(Cat on a hot tin roof, Richard Brooks, 1958)

 

 

  La chatte sur un toit brûlant

 

 

et le suivant "Soudain l'été dernier"(Suddenly, last summer, 1959)

de Joseph L. Mankiewicz sont tirés de pièces à succès du dramaturge

Tennessee Williams. Elle y exprime une sensualité animale rarement

aussi bien exploitée, notamment dans le film de Mankiewicz,

aux côtés de Montgomery Clift et de Katharine Hepburn.

 

 

  Soudain l'été dernier

 

 

Les deux films remportent un énorme succès au box-office et obtiennent

en tout neuf nominations aux Oscars dont, dans les deux cas,

celui de meilleure interprète féminine pour Elizabeth Taylor.

En 1963, elle devient l’actrice la mieux payée du cinéma, ayant obtenu

un cachet d’un million de dollars et 10% des bénéfices pour jouer

le "rôle-titre" dans "Cléopâtre" (Cleopatra) pour la 20th Century Fox,

sous la direction de Rouben Mamoulian puis de Joseph L. Mankiewicz.

Liz Taylor avec ce film atteint son apogée.

 

 

  Cléopâtre

 

 

Sa passion pour Burton se reflète àl’écran, sur ses huit films suivants,

sept se tournent avec lui. Il triomphe avec "Qui a peur de Virginia Woolf ?"

(Who's afraid of Virginia Woolf ?, 1966) du jeune Mike Nichols, pour lequel

Taylor prend quinze kilos et se vieillit de vingt ans.

Le rôle de Martha dans ce film est souvent considéré

comme le meilleur qu’elle interpréta.

Elle remporte son deuxième Oscar tandis que

Burton est snobé par la profession.

 

 

 

  Qui a peur de Virginia Woolf?

 

 

 

Ils produisent eux-mêmes leur film suivant, dont un million de dollars

qu’ils payent par leur propres moyens, "La mégère apprivoisée"

(The taming of the shrew, 1967), comédie de Shakespeare

adaptée par Franco Zeffirelli. Le film est un succès et

rapporte 8.000.000 dollars.

 

 

 

  La mégère apprivoisée

 

 

L’actrice apparaît également en "Hélène de Troie"

dans un film co-réalisé par son mari.

 

 

 

  Hélène de Troie

 

 

 

Elle enchaîne avec "Reflets dans un oeil d'or"

(Reflections in a golden eye, 1967) de

John Huston avec Marlon Brando

 

 

 

Reflets dans un oeil d'or

 

 

et deux films de Joseph Losey,"Boom" (Boom!, 1968)

 

 

 

  Boom

 

 

 

et "Cérémonies ecrète"(Secret ceremony, 1968) avec Robert Mitchum

et Mia Farrow. Les trois films sont aujourd’hui des classiques mais

cette fois  le public ne suit pas.

 

 

 

  Cérémonie secrète

 

 

 

Son rôle dans "Les noces de cendre" (Ash wednesday, Larry  Peerce, 1973)

(pour lequel elle est nommée au Golden Globe de la meilleur eactrice)

est jugé publiquement vulgaire et sans intérêt par Burton.

La critique trouve ses films "sans intérêt".

 

 

 

  Les noces de cendre

 

 

Aux côtés de Richard Burton, elle est encore l’héroïne au cinéma de

"Hammersmith Is Out"(1972) de Peter Ustinov (Ours d’argent à Berlin)

 

 

 

 

 

et de"Under milk wood" (Andrew Sinclair, 1972).

 

 

 

 

 

Sur grand écran surtout, la star collectionne les échecs publics et

critiques car  ni "Las Vegas, un couple" (The only game in town, 1970)

de Stevens ni

 

 

  Las Vegas, un couple

 

 

"Une belle tigresse" (Zee and Co., Brian G. Hutton, 1972)

(David de la meilleure actrice étrangère, après Ali McGraw et

avant Liza Minnelli), face à Warren Beatty et Michael Caine,

ne suscitent l’enthousiasme, malgré des critiques

aujourd’hui plus tendres.

 

 

 

  Une belle tigresse

 

 

 

Puis Taylor interprète une femme perturbée dans "Identikit"

(The driver's seat ou Psychotic , 1974) de Giuseppe Griffi où

elle croise Andy Warhol.

 

 

 

 

 

D’ailleurs la tonalité de ces films tardifs est souvent sombre,

glauque même, exception faite pour la comédie musicale

"A Little Night Music" (Harold Prince, 1977), autre argument négatif

de la critique, qui se déchaîne aussi sur la voix de Taylor,

jugée criarde ou grêle si elle chante, et regrette la beauté

exquise des années 1950.

 

 

 

 

 

En 1976, c’est avec d’autres grands noms du cinéma

(KirkDouglas, Richard Dreyfuss, Anthony Hopkins, Burt Lancaster et

lajeune Linda Blair), qu’elle joue dans "Victoire à Entebbé".

Puis, quatre ans après, elle est dirigée par Guy Hamilton dans

"Le miroir se brisa" (The mirror crack'd, 1980) où elle donne

la réplique à Kim Novak et Rock Hudson.

 

 

 

  Le miroir se brisa

 

 

Dans le coûteux "L'oiseau bleu" (The blue bird, 1976), conte tourné

en Russie par le prestigieux George Cukor (et échec cuisant),

elle incarne l’amour maternel et Ava Gardner le vice…

 

 

  L'oiseau bleu

 

 

Les média et surtout les humoristes la caricaturent à outrance

et se moquent cruellement de son embonpoint, critiquent sa

personnalité et ses goûts jugés vulgaires : le "monstre sacré"

évince la comédienne.

Elle décède le 23 mars 2011 à LosAngeles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Filmographie

 

 

 "Mon pèreet nous"
(Life with father, Michael Curtiz, 1947)
 
 

  "Cynthia"(Cynthia : the rich, full life ou The rich full life,
Robert Z.Leonard, 1947)
 
 

"Labelle imprudente"

(Julia Misbehaves, Jack Conway, 1948)

 

 

 

  "Lechevalier de Bacchus"
(The big hangover, Norman Krasna, 1950)
 
 

  "Une vedettedisparaît" (Love is better than ever ou
The light fantastic,Stanley Donen, 1952)
 
 

  "La fillequi avait tout"
(The girl who had everything, Richard Thorpe,1953)
 
 

  "Rhapsodie"(Rhapsody, Charles Vidor, 1954)
 
 

  "La pistedes éléphants"
(Elephant walk, William Dieterle, 1954)
 
 

  "Le beauBrummell"
(Beau Brummell, Curtis Bernhardt, 1954)
 
 

  "La dernièrefois que j'ai vu Paris"
(The last time I saw Paris, RichardBrooks, 1954)
 
 

  "La Vénusau vison" (B Utterfield 8, Daniel Mann, 1960)
 
 

  "Hôtelinternational"
(The V.I.P.s ou International Hotel, AnthonyAsquith, 1963)
 
 

  "Lechevalier des sables" (The sandpiper, Vincente Minnelli, 1965)
 
 

  "DoctorFaustus"
(Doctor Faustus, Richard Burton, Neville Coghill, 1967)
 
 

  "Lescomédiens" (The comedians, Peter Glenville, 1967)
 
 

  "Terreurdans la nuit"
(Night watch, Brian G. Hutton, 1973)
 
 

  "Il étaitune fois Hollywood"
(That entertainment, Jack Haley Jr, 1974)
 
 

  "Toscanini"
(Il giovane Toscanini, Franco Zeffirelli, 1988)
 
 

  "LesPierrafeu" ou "The Flinstones – la famille Pierrafeu"
(The Flinstones, Brian Levant, 1994)


 

 


 

1. Coconuts  le 27-03-2011 à 22:40:31  (ton film)

belle carrière
bisous à toi

   avis    fin du dialogue
 
 
 
 
 

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