Arletty, pseudonyme de Léonie Bathiat, née le 15 mai 1898
à Courbevoie (Seine) est une actrice française.
Elle débute au cinéma en 1930, dans "La douceur d'aimer"
de René Hervil.
Dès 1931, elle se distingue dans un premier rôle dans le
ravissant film de Jean Choux, "Un chien qui rapporte".
Sa carrière sur scène prend un tournant décisif dans l'opérette
de Raoul Moretti, "Un soir de réveillon ", en 1932 aux Bouffes-Parisiens.
Elle joue ensuite dans une opérette de Sacha Guitry,
sur un livret de Reynaldo Hahn. Puis c'est "Le bonheur mesdames"
avec Michel Simon, joué près de 500 fois sans interruption,
malgré leurs désaccords successifs. Elle fait la connaissance de
Louis-Ferdinand Céline. Elle tourne "La Guerre des valses"
de Ludwig Berger (1933).
C'est dans "Pension Mimosas" de Jacques Feyder (1934),
qu'elle fait la connaissance de Marcel Carné.
Jacques Prévert et Marcel Carné lui offriront au cinéma ses
plus beaux rôles, dont un film de Carné-Jeanson, "Hôtel du Nord" (1938),
qui la rend célèbre et la fait entrer de son vivant
dans la légende du Paris populaire.
Dans un même registre, elle incarne Marie qu'a-d'ça dans
"Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939),
auprès de Michel Simon. Elle enregistre la chanson de ce film
Comme de bien entendu et de nombreuses ritournelles de ses revues
ainsi que La Java et Mon Homme, pour rendre hommage
à sa grande amie Mistinguett.
Sous l'Occupation, elle a l'occasion d'interpréter ses plus beaux rôles :
"Madame sans gêne", de Roger Richebé (1941),
et Garance des "Enfants du paradis" également de Marcel Carné (1943),
avec Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur et Maria Casarès.
Le scénario est signé Jacques Prévert.
Après la Libération, Arletty est arrêtée, non pour faits de collaboration,
mais en raison d'une liaison avec Hans Jürgen Soehring (1908-1960),
un officier allemand. Ils s'étaient connus à Paris,le 25 mars 1941.
Soehring lui avait été présenté ce jour-là par Josée de Chambrun,
épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval.
Soehring était à l'époque assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris.
Elle est internée quelques jours à Drancy puis à Fresnes.
Libérée, on lui conseille de quitter la capitale.
Elle trouve refuge pour 18 mois au château de La Houssaye-en-Brie,
chez des amis résistants.
Au théâtre, elle joue Un tramway nommé désir de Tennessee Williams,
avec Daniel Ivernel et un débutant nommé Louis de Funès, puis
La Descente d'Orphée avec Jean Babilée. Elle paraît aussi
dans Un otage de Brendan Behan avec Georges Wilson.
Au cinéma, elle joue dans des films tels que "Portrait d'un assassin"
de Bernard-Roland (1949) avec Erich von Stroheim,
"Gibier de potence" de Roger Richebé (1951)
avec Georges Marchal,
"L'Amour Madame" de Gilles Grangier (1951),
aux côtés de François Périer,
"Le Grand Jeu" de Robert Siodmak (1954) avec Gina Lollobridiga,
"Maxime" d'Henri Verneuil (1958)
avec Michèle Morgan et Charles Boyer.
En tournant "Et ta sœur ?" de Maurice Delbez (1958), elle fait la connaissance
de Jean-Claude Brialy qui débute.
En 1966, elle perd son frère et Jean-Pierre, son ami intime et unique compagnon
de route, malgré des "hauts et des bas". Elle perd aussi partiellement la vue et doit interrompre Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, au théâtre des Ambassadeurs. Elle disparaît de la scène et de l'écran, mais prête sa voix pour différents reportages.
Elle décède le 23 juillet 1992 à Paris.
Filmographie
Enlevez-moi (Léonce Perret, 1932)
La belle aventure (Reinhold Schünzel et Roger Le Bon, 1932)
Le voyage de monsieur Perrichon (Jean Tarride, 1933)
Le vertige (Paul Schiller, 1934)
Aventure à Paris (Marc Allégret, 1935)
Messieurs les ronds-de-cuir
(Yves Mirande, 1936)
La chaleur du sein (Jean Boyer, 1938)
Fric-Frac (Claude Autant-Lara, 1939)
La fleur de l'âge (Marcel Carné, 1947, inachevé)
Le voyage à Biarritz (Gilles Grangier, 1962)
1. KAFF le 28-02-2011 à 21:30:31 (ton film)
Tu dois confondre avec Blanche Derval.
2. KAFF le 28-02-2011 à 21:49:12 (ton film)
Arletty, est le pseudonyme de Blanche Derval, Léonie Bathiat n'a jamais existé si ce n'est dans l'imaginaire de personnes à la solde des dirigeants communistes de l'ex URSS peu attentives à restituer la vérité. C'est la lutte finale ... la la li la la la
3. Galate2 le 01-03-2011 à 19:51:16 (ton film)
Dans mon dictionnaire du Cinéma, c'est bien Léonie Bathiat qui est mentionné. Blanche Derval est une comédienne et aussi une actrice. Cependant les dates ne correspondent pas puisqu'elle est née en 1885 et est décédée en 1973.
4. KAFF le 02-03-2011 à 14:20:50 (ton film)
Je plaisantais, Galate. C'est toi t'as tout bon
5. Galate2 le 02-03-2011 à 14:23:13 (ton film)
J'aurais du me méfier lorsque tu as parler de personnes à la solde des dirigeants communistes soviétiques !
6. KAFF le 02-03-2011 à 14:38:32 (ton film)
Ce qui rend crédible mon com, c'est la présence de Blanche Derval, j'aurais pu écrire "n'importe quoi" derrière ça serait passer. Bon après-midi je poste et je file.