posté le 04/12/10

James Stewart (1908-1997)

  

 


 

 

      James Maitland Stewart naît le 20 mai 1908, en Pennsylvanie (Etats-Unis). Après des études d’architecture au début des années trente, il intègre une troupe de théâtre universitaire du Massachusetts. Il y rencontre Henry Fonda et Margaret Sullavan.              



      En 1935, il signe un contrat avec la MGM. Il interprète des seconds rôles dans une série de films, notamment dans "Rose-Marie" (1935), "La petite provinciale" (1936)  et "Nick gentleman détective" (1936), qui le fait connaître du public.

 

 

 


 

      Henry King l’engage en tête d’affiche, aux côtés de la française Simone Simon pour "L’heure suprême" (1937). Frank Capra le remarque alors, et le fait jouer dans  "Monsieur Smith au sénat" (1939). James est couronné d’un prix d’interprétation par la critique New-Yorkaise, et d’une nomination aux Academy Awards.         

 

   

 

Monsieur Smith au Sénat

 

 

      En 1940, il remporte l’Oscar du meilleur acteur pour "Indiscrétion" de George Cukor. Ce film le propulse au firmament des étoiles hollywoodiennes. Durant la guerre, il apparaît ou commente quelques documentaires patriotiques.            

 

 

 

"Indiscrétions"

 

 


       En 1946, il joue dans le remake, réalisé par Frank Capra, du film culte "La vie est belle".

 

  


 

 

      Il alterne ainsi les westerns, les comédies familiales, les drames. 

Il  tourne avec des réalisateurs aussi différents que :

 

Alfred Hitchcock 

 

"La corde" (1948)

 

 

"Fenêtre sur cour" (1954)

 

 

"L'homme qui en savait trop" (1956)

 

 

     Delmer Daves

 

"la flèche brisée" (1950)

 

Anthony Mann

 

"Winchester 73" (1950)

 

Billy Wilder

 

 

 

"L'odyssée de Charles Lindberg" (1957)

 

 

 

      Outre ses films qui sont tous sans exception, de gros succès commerciaux, James Stewart reçoit la coupe Volpi du meilleur acteur au Festival de Venise pour "Autopsie d’un meurtre" (1959) d’Otto Preminger,

 

 

 

"Autopsie d'un meurtre"

 

 

et un Ours d’argent au Festival de Berlin pour "Monsieur Hobbs prend des vacances" (1962) de Henry Koster.             

 

       James Stewart termine sa carrière en beauté avec quelques unes des plus belles productions de John Ford :

 

 

"L’homme qui tua Liberty Valance" (1962)

 

 

"Les Cheyennes" (1963) 

 

 

et également pour  Andrew V. McLaglen dans :

 

 

 "Les prairies de l’honneur" (1964)

 

 

"Bandolero" (1968)

 

 

Filmographie                                                                                         

 

 

 

 

 "The shop around the corner" (rendez-vous)
de Ernst Lubitsch (1940)

 

 

 


"Sueurs froides" de Alfred Hitchcock (1958)

 

 

 

 


"Les deux cavaliers" de John Ford (1961)

 

 

 

 


"La conquête de l'Ouest" de George Marshall, John Ford

et Henry Hathaway (1962)

 

 

 


"Le vol du phénix" de Robert Aldrich (1965)

 

 

 

"Le dernier des Géants" de Don Siegel (1976)

 

 

 

            Les années suivantes, il effectue quelques apparitions dans des séries, téléfilms et autres documentaires. En 1991, il décide de tirer sa révérence du monde du spectacle, après avoir eu une carrière bien remplie et couronnée d’honneurs. Le 2 juillet 1997, à Los Angeles (Californie), il s’éteint, victime d’une embolie pulmonaire.

 


 
 
 
 

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