Réalisateurs
posté le 15/12/10

René Clair (1898-1981)


 

 


 

 

 

René Clair, de son vrai nom René Lucien Chomette,

né le 11 novembre 1898 à Paris,

est un réalisateur et écrivain français.

 

  

Fils d'un savonnier, il grandit dans le quartier des Halles à Paris.

Il est élève au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand

où il se lied'amitié avec le futur écrivain Jacques Rigaut.

En 1918, il devient journaliste à "L'Intransigeant"

sous le pseudonyme de René Després.

Il obtient ensuite des rôles dans divers films : "Le lys de la vie",

"Le sens de la mort", "L'orpheline", "Parisette"

et choisit pour cette occasion le pseudonyme de René Clair.

Il devient directeur du supplément

cinéma de la revue "Théâtre et Comœdia illustré".

 

 

  Le lys de la vie

 

 

En 1922, il commence la rédaction du scénario du "Rayon diabolique"

qu'il tournera en 1923 et qui sortira en 1924 sous le titre "Paris qui dort".

 

 

  Paris qui dort

 

 

Le ballet "Relâche" doit être monté  au théâtre des Champs-Elysées.

Picabia souhaite qu'on projette un film à l'entracte.

C'est René Clair qui sera choisi pour le réaliser.

Le film d'inspiration dadaïste, "Entr'acte", fera scandale et

assurera la notoriété de Clair.

 

 

  Entr'acte

 

 

Il enchaîne divers films avec un goût prononcé pour un certain fantastique.

En 1929, il participe à l'écriture du scénario de "Prix de beauté", qu'il devait,

initialement réaliser, mais qui sera tourné par Augusto Genina,

avec Louise Brooks dans le rôle principal.

 

 

  Le prix de beauté

 

 

C'est avec son premier film parlant, "Sous les toits de Paris" (1930),

qu'il acquiert une réputation internationale.

 

 

  Sous les toits de Paris

 

 

Le succès se confirme avec

 

 

  Le million (1930)

 

et

 

 

  A nous la liberté (1931),

 

 

satire utopiste de la société industrielle.

En 1936, sort "Les temps modernes"de Chaplin. La Tobis,

société allemande qui produisit "A Nous la liberté",

et qui entre-temps, en 1935 était passée sous le contrôle de Goebbels,

décide d'attaquer Chaplin pour plagiat et contrefaçon.

Clair s'oppose àcette action, considérant le film de Chaplin,

personnage qu'il admire,comme un hommage indirect au sien.

La Tobis continuera à poursuivre Chaplin.

 Après l'échec du "Dernier milliardaire" (1934), René Clair accepte

l'offre qui lui est faite d'aller travailler à Londres.

 

 

  Le dernier milliardaire

 

 

Il y renouera brièvement avec le succès public pour "Fantôme à vendre"

(The Ghost Goes West) en 1935,

 

 

  Fantôme à vendre

 

 

mais son film suivant, "Fausses nouvelles" (Break the News, 1937),

remake anglais de "Le mort en fuite" sorti l'année précédente

en France, déçoit.

De retour en France fin 1938, il commence à tourner "Air pur" en juillet 1939.

Le tournage est interrompu par l'ordre de mobilisation de septembre

qui envoie à la guerre divers membres de l'équipe de tournage

et le film ne sera jamais terminé. Fin juin 1940, René Clair quitte la France

avec femme et enfant, gagne l'Espagne puis le Portugal et s'embarque

pour New York. Le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française

puis, quelque temps après, annule cette décision.

René Clair est bien accueilli à Hollywood, il y tournera quatre films :

 

 

  La belle ensorceleuse (The Flame of New Orleans, 1940),

 

 

  Ma femme est une sorcière (I Married a Witch, 1942),

 

 

  C'est arrivé demain (It Happened Tomorrow, 1943)

 

 

et

 

 

  Dix petits indiens

(And Then There Were None, 1945).

 

 

Ce dernier est une adaptation des Dix petits nègres d'Agatha Christie.

 Il rentre en France en 1946, tourne

 

 

  Le silence est d'or (1947),

 

 

  La beauté du diable (1949)

 

 

où il revisite le mythe de Faust et dirige

Gérard Philipe pour la première fois, puis

 

 

  Les belles de nuit (1952).
 

 

En 1955, sort son premier film en couleur, "Les grandes manoeuvres",

qui obtient le prix Louis Delluc.

 

 


 


En 1957, il portera à l'écran un roman de René Fallet, "La grande ceinture",

transformé en "Porte des Lilas" où l'on peut voir Georges Brassens

dans son propre rôle.

 

 

 Porte des Lilas

 

 

En 1960, il est élu à l'Académie française : c'est la première fois

qu'un cinéaste en tant que tel y fait son entrée.

La Nouvelle Vague bouleverse les règles d'un cinéma de studios

dont il est devenu le représentant institutionnel.

Il alterne ensuite la participation à des films à sketches :

 

 

  La Française et l'amour (1960)

 

et

 

 

  "Les quatres vérités (1962)
 
 
mais aussi à des longs métrages :
 
  

  Tout l'or du monde (1961)
 
 
puis
 


  les fêtes galantes (1965)
 
 
qui sera son dernier film. 
Il décède le 15 mars 1981

 

  


 

 

 

Filmographie                                                                                        

 

"Le fantôme du Moulin-Rouge" (1925)

"Le voyage imaginaire" (1926)

 

 

  "La proie du vent" (1927)
 

"La tour" (1928)

 

 

  "Un chapeau de paille d'Italie" (1928)
 

"Les deux timides" (1928)

 

 

"Quatorze juillet" (1933)
 
 

 

  "Forever and a day" (1943)

 

Commentaires

 

1. dimdamdom59  le 13-03-2010 à 16:09:04  (ton film)

Bravo Galate, pour cet article, que je trouve très intéressant, car il est vrai qu'on garde des noms en tête et finalement on ne connait rien du personnage.
Superbes affiches, comme quoi on faisait déjà de bien belles choses bien avant l'apparition des logiciels informatiques. Aujourd'hui tout le monde est capable de produire des affiches de tout genre et cela en enlève le charme de la découverte.
Je te souhaite un merveilleux week-end et t'envoie de gros bisous.
A bientôt.
Domi.

 

2. lamusicienne2laube  le 14-03-2010 à 23:29:37

salut Galate. 

très bel article.

 


 
 
 
 

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