posté le 27/02/11

Arletty (1898-1992)

      


     

    Arletty, pseudonyme de Léonie Bathiat, née le 15 mai 1898

    à Courbevoie (Seine) est une actrice française.

     

    Elle débute au cinéma en 1930, dans "La douceur d'aimer"

    de René Hervil.

     

     


     

    Dès 1931, elle se distingue dans un premier rôle dans le

    ravissant film de Jean Choux, "Un chien qui rapporte". 

     

     


     

    Sa carrière sur scène prend un tournant décisif dans l'opérette

    de Raoul Moretti, "Un soir de réveillon ", en 1932 aux Bouffes-Parisiens. 

    Elle joue ensuite dans une opérette de Sacha Guitry,

    sur un livret de Reynaldo Hahn. Puis c'est "Le bonheur mesdames"

    avec Michel Simon, joué près de 500 fois sans interruption,

    malgré leurs désaccords successifs. Elle fait la connaissance de

    Louis-Ferdinand Céline. Elle tourne "La Guerre des valses"

    de Ludwig Berger (1933). 

     

     


     

    C'est dans "Pension Mimosas" de Jacques Feyder (1934),

    qu'elle fait la connaissance de Marcel Carné.

     

     

Pension mimosas

     

    Jacques Prévert et Marcel Carné lui offriront au cinéma ses

    plus beaux rôles, dont un film de Carné-Jeanson, "Hôtel du Nord" (1938),

    qui la rend célèbre et la fait entrer de son vivant

    dans la légende du Paris populaire. 

     

     

Hôtel du Nord

     

    Dans un même registre, elle incarne Marie qu'a-d'ça  dans

    "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939),

    auprès de Michel Simon. Elle enregistre la chanson de ce film

    Comme de bien entendu et de nombreuses ritournelles de ses revues

    ainsi que La Java et Mon Homme, pour rendre hommage

    à sa grande amie Mistinguett.

     

     

Circonstances atténuantes

     

    Sous l'Occupation, elle a l'occasion d'interpréter ses plus beaux rôles : 

    "Madame sans gêne", de Roger Richebé (1941), 

     

     

Madame Sans-gêne

     

    et surtout Dominique dans le film "Les visiteurs du soir"

    de Marcel Carné 

     

     

Les visiteurs du soir (1942)

     

    et Garance des "Enfants du paradis" également de Marcel Carné (1943), 

    avec Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur et Maria Casarès.

    Le scénario est signé Jacques Prévert.

     

     

Les enfants du paradis

     

    Après la Libération, Arletty est arrêtée, non pour faits de collaboration,

     mais en raison d'une liaison avec Hans Jürgen Soehring (1908-1960),

     un officier allemand. Ils s'étaient connus à Paris,le 25 mars 1941. 

    Soehring lui avait été présenté ce jour-là par Josée de Chambrun, 

    épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval.

     Soehring était à l'époque assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris.

     Elle est internée quelques jours à Drancy puis à Fresnes.

     Libérée, on lui conseille de quitter la capitale. 

    Elle trouve refuge pour 18 mois au château de La Houssaye-en-Brie,

    chez des amis résistants.

    Au théâtre, elle joue Un tramway nommé désir de Tennessee Williams,

    avec Daniel Ivernel et un débutant nommé Louis de Funès, puis

    La Descente d'Orphée avec Jean Babilée. Elle paraît aussi

    dans Un otage de Brendan Behan avec Georges Wilson.

    Au cinéma, elle joue dans des films tels que "Portrait d'un assassin"

    de Bernard-Roland (1949) avec Erich von Stroheim,

     

     

Portrait d'un assassin

     

    "Gibier de potence" de Roger Richebé (1951)

    avec Georges Marchal, 

     

     


     

    "L'Amour Madame" de Gilles Grangier (1951),

    aux côtés de François Périer,

     

     

L'amour madame

     

    "Le Grand Jeu" de Robert Siodmak (1954) avec Gina Lollobridiga, 

     

     


     

    "Maxime" d'Henri Verneuil (1958)

    avec Michèle Morgan et Charles Boyer.

     

     

Maxime

     

    En tournant "Et ta sœur ?" de Maurice Delbez (1958), elle fait la connaissance

     de Jean-Claude Brialy qui débute. 

     

     

     


     

     

    En 1966, elle perd son frère et Jean-Pierre, son ami intime et unique compagnon

     de route, malgré des "hauts et des bas". Elle perd aussi partiellement la vue et doit interrompre Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, au théâtre des Ambassadeurs. Elle disparaît de la scène et de l'écran, mais prête sa voix pour différents reportages.


    Elle décède le 23 juillet 1992 à Paris.

 

 

Filmographie

 

 

 Enlevez-moi (Léonce Perret, 1932)

 

 

 Une idée folle (Max de Vaucorbeil, 1932)
 
 

La belle aventure (Reinhold Schünzel et Roger Le Bon, 1932)

 

 

 

 Je te confie ma femme (René Guissart, 1933)
 
 

Le voyage de monsieur Perrichon (Jean Tarride, 1933)

 

 

 Un soir de réveillon (Karl Anton, 1933)
 

Le vertige (Paul Schiller, 1934)

  

 La garçonne (Jean de Limur, 1935)
 

  Amants et voleurs (Raymond Bernard, 1935)
 

  La fille de madame Angot
(Jean-Bernard-Derosne, 1935)
 

Aventure à Paris (Marc Allégret, 1935)

 

 Le mari rêvé (Roger Capellani, 1936)
 

  Faisons un rêve (Sacha Guitry, 1936)
 
 

Messieurs les ronds-de-cuir

(Yves Mirande, 1936)

  

  Mirages ou Si tu m'aimes (Alexandre Ryder, 1937)
 

  Désiré (Sacha Guitry, 1937)
 

  Aloha, le chant des îles (Léon Mathot, 1937)
 

  Les perles de la couronne (Sacha Guitry et Christian-Jaque, 1937)
 
 

La chaleur du sein (Jean Boyer, 1938)

 

  Le petit chose (Maurice Cloche, 1938)
 

Fric-Frac (Claude Autant-Lara, 1939)

 

 

   Le jour se lève (Marcel Carné, 1939)

 

 

  Tempête (Dominique Bernard-Deschamps, 1940)

 

 

  Boléro (Jean Boyer, 1942)

 

 

  L'amant de Bornéo
(Jean-Pierre Feydeau et René Le Hénaff, 1942)

 

 

  La femme que j'ai le plus aimée (Robert Vernay, 1942)
 
 

La fleur de l'âge (Marcel Carné, 1947, inachevé)

 

 

 

  Madame et ses peaux-rouges
(Serge T. de Laroche, 1948, inachevé)

 

 

  Le père de mademoiselle
(Marcel L'Herbier et Robert-Paul Dagan, 1953)

 

 

  Huit clos (Jacqueline Audry, 1954)

 

 

  L'air de Paris (Marcel Carné, 1954)

 

 

  Mon curé chez les pauvres
(Henri Diamant-Berger, 1956)

 

 

  Vacances explosives (Christian Stengel, 1956)

 

 

  Le passager clandestin (Ralph Habib, 1958)

 

 

  Un drôle de dimanche (Marc Allégret, 1958)

 

 

  Les Petits matins ou Mademoiselle stop
(Jacqueline Audry, 1961)

 

 

  La loi des hommes (Charles Gérard, 1962)

 

 

  La Gamberge (Norbert Carbonnaux, 1962)

 

 

  Le jour le plus long
(The longest day, Ken Annakin et Andrew Marton, 1962)

 

 

  Tempo di Roma (Denys de La Patellière, 1962)

  

 

Le voyage à Biarritz (Gilles Grangier, 1962)

 


 

1. KAFF  le 28-02-2011 à 21:30:31  (ton film)

Tu dois confondre avec Blanche Derval. smiley_id239886

2. KAFF  le 28-02-2011 à 21:49:12  (ton film)

Arletty, est le pseudonyme de Blanche Derval, Léonie Bathiat n'a jamais existé si ce n'est dans l'imaginaire de personnes à la solde des dirigeants communistes de l'ex URSS peu attentives à restituer la vérité. C'est la lutte finale ... la la li la la la smiley_id118663

3. Galate2  le 01-03-2011 à 19:51:16  (ton film)

Dans mon dictionnaire du Cinéma, c'est bien Léonie Bathiat qui est mentionné. Blanche Derval est une comédienne et aussi une actrice. Cependant les dates ne correspondent pas puisqu'elle est née en 1885 et est décédée en 1973.

4. KAFF  le 02-03-2011 à 14:20:50  (ton film)

Je plaisantais, Galate. C'est toi t'as tout bon smiley_id2354646 smiley_id118692

5. Galate2  le 02-03-2011 à 14:23:13  (ton film)

J'aurais du me méfier lorsque tu as parler de personnes à la solde des dirigeants communistes soviétiques !

6. KAFF  le 02-03-2011 à 14:38:32  (ton film)

Ce qui rend crédible mon com, c'est la présence de Blanche Derval, j'aurais pu écrire "n'importe quoi" derrière ça serait passer. Surprise Bon après-midi je poste et je file. smiley_id239854

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